MINI CREDITS, VRAI DANGER
Les minicrédits sont des prêts instantanés de petites sommes (jusqu’à 1000 euros) à court terme (moins de trois mois). Ils sont présentés par des banques (Floa Bank, Cashper) ou d’autres sociétés financières (Bling, Finfrog, Lydia) comme des alternatives « responsables » au crédit classique et aux frais d’incidents bancaires liés au découvert.
Ces prêts sont présentés comme sans danger. Ils fonctionnent comme une avance sur salaire. En général, l’échéance de remboursement est prélevée lorsque l’emprunteur perçoit ses revenus. Pourtant, s’ils sont mal distribués, ils l’exposent comme n’importe quel crédit au mal endettement ainsi qu’à des impayés susceptibles de fragiliser encore davantage son budget.
Des techniques commerciales « pousse-au-crime »
La règlementation n’encadre pas les minicrédits comme des crédits conso à part entière, ce qui laisse libre cours aux dérives. Les entreprises du secteur les présentent comme étant anodins,
Pire encore, certaines des sociétés ne prennent pas la peine d’avertir les internautes quant au risque de non-remboursement d’un crédit. Un tel écueil est d’autant plus grave qu’elles ciblent tout particulièrement les plus précaires (CDD, jeunes, fichés à la Banque de France.