Les clients fantômes. Pour contrer ce phénomène, la restauration envisage plusieurs pistes.
La guerre est déclarée contre les clients fantômes
Vous réservez un restaurant. Mais au dernier moment, vous ne pouvez plus vous y rendre. Vous ne prévenez pas le restaurateur. Vous êtes ce que l’on appelle un client fantôme. Et la restauration n’en peut plus. Confrontée à trop de clients de ce genre, certains établissements peinent à faire du chiffre. Et pour cause, une table réservée, et qui reste vide durant un service, c’est un client potentiel de moins.
Pour lutter contre cela, le secteur de la restauration envisage plusieurs pistes. Parmi elles, l’obligation de fournir une empreinte bancaire. En clair, vous fournissez votre numéro de carte bancaire au moment de la réservation. Une bonne manière de dissuader ce que l’on appelle dans le jargon des restaurateurs, les « no show ». Une autre solution, plus radicale, est également à l’étude.
Le prépaiement de la table à l’étude
Certains restaurateurs réfléchissent, en effet, au fait de faire payer la note aux clients, avant qu’ils ne viennent dîner. Au moins les choses sont claires. Vous réservez, vous payez. Difficile ensuite de ne pas annuler votre repas. Une technique héritée des secteurs de l’aviation, de l’hôtellerie ou encore de la location de véhicules, où le prépaiement ne semble choquer personne.
Bien que véritablement étonnante dans le monde de la restauration, l’idée du prépaiement existe pourtant déjà à l’étranger. C’est notamment le cas du Noma, à Copenhague. Quoi qu’il en soit, l’objectif de ces mesures est clair : faire chuter le nombre de clients qui n’arrivent jamais au restaurant pour honorer leur réservation. Des « no –show » qui représentent une perte de chiffre de 25 à 30%.
