À l’échelon local, de nombreuses municipalités ont mis en place une subvention à l’achat d’un vélo électrique. Désormais, un bonus écologique national de 200 € peut être demandé. Mais elle n’est pas cumulable avec les dispositifs locaux. Des conditions précises sont à respecter.
Depuis dimanche 19 février, il est possible de bénéficier d’une subvention de 20 %, dans la limite de 200 €, pour l’achat d’un vélo électrique, ou « vélo à assistance électrique (VAE) », à condition qu’il n’intègre pas une batterie au plomb. Mais celles-ci se font rares, la plupart des modèles sont équipés de batteries plus récentes. Les « speedbike », dont la puissance est trop importante, n’entrent pas dans le cadre de ce décret, leur propriétaire ne peut prétendre à la subvention. Et même si le texte précise que le bonus concerne « l’acquisition ou la location de véhicules à moteur à deux ou trois roues et de quadricycles à moteur électriques d’une puissance maximale nette du moteur inférieure à 3 kW », les trottinettes électriques, gyropodes ou hoverboards ne seront pas éligibles à l’aide.
Pour obtenir les 200 €, plusieurs contraintes. D’abord, l’achat doit être compris entre le 19 février 2017 et le 31 janvier 2018. Il faudra aussi ne pas avoir bénéficié d’une subvention locale. De nombreuses municipalités ont en effet mis en place leur propre dispositif, souvent plus intéressant comme à Paris depuis 2009. Si on compte en bénéficier, il faudra renoncer à faire jouer la subvention nationale. Ensuite, un formulaire sera à remplir, mis en ligne à partir du 1er mars prochain sur le site : www.asp-public.fr/bonus-velo. Parmi les critères à respecter, la production d’une facture au nom du demandeur, et surtout, l’engagement de ne pas revendre le vélo électrique dans l’année suivant son achat.
Anne-Sophie Stamane